50's-60's
Espionnage
Expo 58
Jonathan Coe
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Roman
[Lire #1] Expo 58 - Jonathan Coe
Expo 58 - Jonathan Coe - Royaume-Uni
- 03/09/2013(?) pour l'édition originale
- 13/02/2014 pour la version française
- 03/09/2013(?) pour l'édition originale
- 13/02/2014 pour la version française
Résumé: En 1958, le jeune fonctionnaire britannique Thomas Foley est envoyé en Belgique à l'occasion de l'exposition universelle qu'organise ce pays. Chargé de veiller au bon déroulement des festivités qui auront lieu dans le pavillon aux couleurs du Royaume-Uni, et plus précisément dans le pub "The Britannia", il découvrira vite que sa mission n'est pas de tout repos. Sans cesse hanté par d'étranges personnages acteurs de la Guerre Froide; charmé, alors que sa famille l'attend en Angleterre, par une délicieuse hôtesse belge, Thomas Foley se perd et se métamorphose lors de son séjour pour devenir un héro charismatique aux allures de James Bond.
Le babillage de l'ornithorynque: Si désormais je présente ce roman comme étant passionnant, ma lecture du premier chapitre ne m'avait guère encouragée à poursuivre l'aventure qui s'offrait à M.Foley, l'idée de la lire en langue originale n'aidant peut-être pas. Cependant, en persévérant quelque peu, j'y ai découvert des personnages intéressants, sans pour autant être attachants à mes yeux mais ils n'en ont pas besoin. Une histoire farfelue mais dont le suspens m'a portée jusqu'aux dernières pages sans trop de difficultés et surtout, une ambiance exquise qui respire les 50'-60'. J'y ai trouvé un petit air Hitchcockien m'évoquant "La mort aux trousses" ou encore "Fenêtre sur cour" et si le protagoniste est décrit comme ayant un petit quelque chose de Dirk Bogarde ou Gary Cooper, je me le suis représenté comme Cary Grant durant toute ma lecture, ou peut-être Jon Hamm de nos jours, un petit air de Mad Men de temps à autre ici et là.Je le classe personnellement parmi les romans d'espionnages ou plutôt une parodie de ceux-ci car rien n'est réellement pris au sérieux, comme l'a dit Jonathan Coe à ce sujet « Mon dernier livre peut être lu de différentes manières : comme un roman traditionnel anglais, dans la veine d'Henry Fielding, Michael Frayn et Kingsley Amis ; comme un hommage aux films comiques anglais des années 1930, 1940, 1950 ; ou comme une parodie d'un roman d'espionnage... »
La fin m'a cependant laissé un goût légèrement amer dans la bouche, une insatisfaction, comme pour tous ce que j'ai pu lire du même auteur, mais évitons toute forme de spoil je n'en dirai pas plus!
Lyle
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